Un siècle d’évangélisation au Tchad, prêtres et religieux s’organisent

La RESRAT, (Rencontres sacerdotales et religieuses des Africains au Tchad) tient son assemblée annuelle du 3 au 9 juillet au grand séminaire saint Luc de Bakara à N’djaména, la capitale. Cette assemblée rassemble des prêtres, religieux et religieuses. Elle permet de poser des bases de la préparation pour les célébrations du centenaire de l’évangélisation. Entretien avec l’abbé Franklin Nedoumbayel, secrétaire général de la RESRAT.

La 53ème assemblée générale de RESRAT, (Rencontres sacerdotales et religieuses des Africains au Tchad) ouverte le 3 juillet au grand saint Luc de Bakara à N’djaména prend fin le 9 juillet. Cette association créée en 1968, regroupant prêtres, religieuses et religieuses africains en mission au Tchad, a pour but d’«aider à donner une image plus africaine de l’Église ou encore une façon d’inculturer l’évangile pour le présenter au peuple de Dieu qui vit au Tchad particulièrement». Au cours de ces assises, les membres se sont donnés pour objectifs de poser des bases d’une réflexion pour la préparation de la célébration du siècle de l’évangélisation du Tchad. 

Vers la préparation du centenaire de l’évangélisation du Tchad

Dans un entretien accordé à Radio Vatican, l’abbé Franklin Nedoumbayel, secrétaire général de la RESRAT et recteur du petit Saint-Joseph Moukassa de Donia, a affirmé que le but de cette 53ème assemblée est de «commencer à préparer le centenaire de l’évangélisation du Tchad qui sera célébré en 2029, dans six ans». Cette rencontre sera l’occasion de faire une évaluation du chemin déjà parcouru. Dans ce sens, il sera question «faire une relecture de notre église catholique au Tchad et donner la parole à chaque diocèse, chaque église locale, de faire l’historique du diocèse», l’importance de ce partage et de ces présentations étant de «relever les défis qui sont propres à chaque diocèse afin de parvenir à une mise en commun nous permettra de faire face à ces défis».

Parlant des défis majeurs, le secrétaire général de la RESRAT a souligné que le défi majeur de «l’Église catholique qui est au Tchad, c’est celui de l’enracinement de la foi, de la maturité de la foi chrétienne». Ainsi, afin de permettre à la RESRAT de répondre à sa mission qui c’est celle «d’aider à l’enracinement des fidèles dans la foi», les travaux de carrefour de cette assemblée permettront «programmer des formations ou encore offrir des cadres d’échange qui peuvent aider les pasteurs, religieuses ou religieux travaillant au Tchad d’aider le peuple de Dieu, à pouvoir mieux s’organiser dans cette tâche pour aider davantage à la maturité de la foi des chrétiens».

Jacques Ngol, SJ – Cité du Vatican et Sévérin Ndingatoloum – N’djaména, Tchad